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Carl Philipp Emanuel Bach est le plus célèbre des fils de J.S. Bach. Son oeuvre magistrale est notamment constituée de concertos pour divers instruments et de pièces pour clavier. Mais ce compositeur a également excellé dans la musique vocale, poursuivant ainsi la tradition familiale en composant notamment des cantates et des lieders religieux et profanes. Ses oeuvres respectent les règles du style baroque tout en laissant percevoir les prémices du style classique, représenté plus tard par Haydn et Mozart.

Comme chaque année, les luthériens fêtent avec éclat et en musique Noël et les deux jours qui suivent. Après le Magnificat composé pour ces mêmes circonstances, le Ricercar Consort nous présente trois oeuvres festives de J.S. Bach, où un ensemble instrumental exubérant, avec flûtes, hautbois, trompettes et timbales, se joint aux voix pour exprimer le réconfort, la douceur et bien sûr la joie qu'inspire la nativité.

Alice Sara Ott, gracieuse représentante d'une jeune génération d'interprètes, a saisi de façon magistrale l'occasion de marquer de sa propre empreinte discographique un compositeur majeur.

Dans le cadre de la célébration du centenaire de la naissance du compositeur, Christian Lindberg reprend ici la musique de cinq compositions de Leonard Bernstein. Depuis sa création en 1957, l'Ouverture de Candide (1956) est vraisemblablement son oeuvre la plus souvent interprétée. Dans West Side Story (1957), tous les passages importants dansés forment une suite de danses symphoniques qui intègre du jazz, des éléments de musique latine et des idiomes européens plus traditionnels. Le ballet Fancy free (1944), la première composition importante de Bernstein, sur une chorégraphie de Robbins, raconte l'histoire de trois marins en permission de vingt-quatre heures à New York. Le film On the waterfront (1954), écrit par Budd Schulberg et réalisé par Elia Kazan, mettait en vedette Marlon Brando dans le rôle du débardeur Terry Mallo. On the town (1944), la première collaboration à Broadway de Bernstein et du chorégraphe Jerome Robbins, avait incorporé la danse dans une plus grande mesure que dans tout autre spectacle jusqu'alors.

Après Debussy et Schumann, le pianiste argentin revient au compositeur qui l'a révélé au grand monde discographique : Chopin. Ses premiers enregistrements consacrés à Chopin lui ont valu toutes les louanges et toutes les récompenses (3 Diapasons d'Or !). Celui qu'on surnomme le "grand poète du piano" s'attaque aux 24 Préludes de Chopin, qu'il a choisi d'enregistrer en live, d'un seul souffle, en Pologne, où il est particulièrement apprécié et considéré comme un pilier incontournable de l'Institut Chopin. En compléments des 24 Préludes, Nelson Goerner opte pour la Barcarolle op.60, la Polonaise op.44 et la Berceuse op.57.

Disciple de Vlado Perlemuter et Jean Hubeau, Michel Dalberto s'est imposé au fil de trente années de carrière comme un maître et un ardent défenseur de la musique française. Sa signature sur le label Aparté d'une série d'enregistrements dédiée à Debussy, Fauré, Ravel, Franck, marque son grand retour au disque. Chaque épisode sera enregistré live et accompagné de vidéo. Ce premier opus met à l'honneur Claude Debussy. Il a été enregistré le 30 mai 2015 sur un piano Fazioli au Teatro Bibiena, dans le cadre du festival de musique de chambre de Mantoue.

Dans cet enregistrement live, Riccardo Chailly mélange la finesse du classique et la sophistication du Gewandhaus Orchestra (dont il est le chef attitré depuis 2005), avec la sensibilité jazz du pianiste Italien Stefano Bollani. La particularité de ce disque réside dans la combinaison des genres : la Rhapsody in blue est jouée dans sa version pour jazz band, alors que le Concerto conserve l'orchestration symphonique originale de Gershwin. La suite orchestrale Catfish row - tirée de l'opéra Porgy and Bess de Gershwin, ainsi que l'un de ses premiers morceaux, Rialto ripples, viennent compléter le programme.

L'interprétation du célèbre concerto pour piano de Grieg par Jean-Efflam Bavouzet était très attendue. Cet enregistrement devient un événement quand on sait que le Bergen Philharmonic Orchestra est l'orchestre qui créa le chef d'oeuvre de Grieg. Placé sous la direction d'Edward Gardner, l'orchestre et le soliste donnent une version passionnée, puissamment romantique, sans oublier la majesté du propos nécessaire à l'interprétation de ce concerto porté par une seule idée : l'émancipation de l'humain et l'expression de ses sentiments les plus hauts. En couplage on trouvera un florilège des plus beaux moments avec choeur et orchestre de l'autre chef d'oeuvre de Grieg, le Peer Gynt, tiré d'un conte traditionnel scandinave.