38 MUSIQUE (s) MONDE (s)

L'énergie mélée des sons électriques et acoustiques qui se dégage de cet album nous invite sans conteste à une belle fête, comme le laisse présumer le titre : 'joie' en corse.

Fruit d'un travail de collectage de terrain effectué en juillet 2007 par une équipe de chercheurs constituée par le Pôle Régional des Musiques Actuelles de la Réunion, ce coffret vise à offrir une photographie de paysage musical mahorais, en insistant sur les musiques de tradition orale dont la diversité est un élément marquant.

A l'occasion de la Coupe du Monde de football 2010, cette compilation présente cet artiste qui incarne à lui seul l'Afrique du Sud, ses traditions et sa musique.

Angélique Kidjo s'est associée avec le producteur légendaire Jeff Bhasker (Rihanna, Kanye West, Harry Styles, Bruno Mars, Drake, Jay-Z) pour créer un disque dans lequel elle ramène l'album iconique des Talking Heads à ses origines africaines. Le disque est une réinvention morceau par morceau de ce que l'on considère comme l'un des opus les plus importants des années 80 et qui avait été lui-même influencé à l'origine par la musique de l'Afrique de l'Ouest et notamment par l'afrobeat de Fela Kuti.

Salim Halali, Blond Blond, Line Monty, Youssef Hagège, Maurice el Medioni, Lili Labassi ou Lili Bonicheb enchantèrent dans les années 50 les publics du Casino de la Corniche à Alger ou du Théâtre de Verdure à Oran. Ce 'music hall' d'Algérie possède la saveur unique d'une époque riche en brassage culturel, qui mêla rumba, cha-cha-cha et variété française à l'héritage musical arabo-andalou, une fusion jamais renouvelée depuis. Une musique tour à tour nostalgique ou joyeuse, qui chante l'exil, l'amour et l'humour, et des chansons qui résonnent encore dans bien des mémoires et bien des coeurs.

Avec cet album, où il multiplie les mawwals, ces préludes vocaux, auparavant délaissés pour cause de standardisation imposée aux normes occidentales qui ont fait son succès, le chanteur algérien pioche dans ses souvenirs d'enfance et revient aux racines du raï.

Tout en restant fidèle à la musique traditionnelle persane, l'ensemble Moshtaq a toujours cherché à en développer les aspects restés jusqu'à là inaperçus ou peu cultivés et à prouver que la tristesse qui s'en dégage, particulièrement renforcée par le régime actuel de l'Iran, n'est pas une fatalité. Cette formation a été fondé en 1988 par Reza Ghassemi, à Paris où habitaient ses membres d'origine. Plusieurs artistes iraniens, résidents en France ou ailleurs, l'ont aussi rejoint par la suite. Après 15 années d'absence, Quatorze morceaux pour un redécollage, inspiré par le grand mouvement du peuple iranien pour la démocratie, marque un nouveau départ.