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Alice envoie une lettre à sa grand-mère depuis sa colonie de vacances. Dans le texte, rien de plus normal : le quotidien d'une colonie de vacances le temps d'un été. Mais les images nous emmènent ailleurs : les personnages sont des animaux ou des extraterrestres, les paysages sont extraordinaires, dignes de la science-fiction ou des contes de fées. Le décalage entre texte et images plonge le lecteur dans un délicieux voyage, à lui de décider s'il est dans l'imagination débordante d'une fillette ou dans un réel voyage hors du commun. Les illustrations grandioses de Mathilde Poncet nous embarquent dans un univers à la fois familier et fantasmagorique. Un album à la gloire de l'imagination et de l'enfance, qui se lit comme une aventure.

Au choeur de la forêt, un lynx est traqué par un chasseur. Au coeur de la forêt, un chasseur est sur la piste d'un lynx. Les animaux de la forêt, apeurés, veulent sauver le lynx. « Nous partons voir la couturière. Elle saura quoi faire. » La couturière bâtira pour le lynx un manteau de paysage, qui le rendra invisible aux yeux du chasseur. Chasseur viendra pleurnicher, parce que les animaux le détestent et que le lynx reste introuvable, chez sa soeur... la couturière ! Et notre chasseur déprimé s'apaisera en tricotant et cousant. La peau du lynx est un album choral de facture a priori classique, avec les ingrédients typiques des contes traditionnels, mais qui bascule sans prévenir dans une narration très contemporaine, pleine d'humour et très réjouissante.